Avec l'amour et le soin, nous grandissons ensemble

Avec l’amour et le soin, nous grandissons ensemble – Ce sont les mots qui viennent au cœur des enseignants de l'école
L’incarnation sacrée de Avalokiteshvara, la véritable réincarnation du Vénérable Jigme Gyalwai Nyugu dans sa cinquième vie successive -- Tsultrim Gyaltsen Rinpoché.

Le Centre de Recherche des Cultures Tibétaine et Chinoise du Roi Gesar se situe à A-Chen Urgyen Samten Chöling, dans le village Daka de la province Qinghai. Le centre est situé au pied de la Montagne Padmasambhava , à côté d'un stupa blanc et à côté du Dazangjing (la grande collection de sutras) gravé dans la pierre. Le centre est constitué en suivant la pure aspiration de Tsultrim Gyaltsen Rinpoché – la véritable réincarnation du Vénérable Jigme Gyalwai Nyugu dans sa cinquième vie successive.

La mission principale du centre est de protéger et promouvoir l’héritage culturel du roi Gesar. Il aide les pauvres et offre l’éducation aux enfants ayant des difficultés financières pour entrer à l’école. Le centre organise également des activités de communication et d'apprentissage des trois cultures et trois langues (tibétain, chinois, et anglais), le chant et la danse, la réalisation de tankas, et des activités de création artistique. Ainsi, il inclut une partie importante de la culture tibétaine, ce qui est un trésor rare, ample et profond dans l’évolution des cultures mondiales.

Pendant que Rinpoché donne ses enseignements, il souligne en même temps la promotion de la culture et l’éducation de la jeune génération - qui porte la responsabilité de développer notre art et culture dans le futur. Cette institution a commencé à donner des enseignements dès cette année. Tous les soutiens matériels pour les enseignants et les élèves, ainsi que la construction des infrastructures, sont rendus possibles grâce à la dévotion diligente de Rinpoché, et les offrandes des disciples.

Le Centre de Recherche des Cultures Tibétaine et Chinoise du Roi Gesar accueille actuellement 24 enfants qui ont des difficultés financières pour entrer à l’école. L’institution comprend la 1ère année, 2ème année et 3ème année de l’école primaire, avec 6 professeurs qui enseignent le tibétain, le mandarin, et l’anglais. Comme les enseignants ne sont pas nombreux, les moines de Monastère Achen viennent les aider pour donner les cours de mandarin et d’anglais.

Pour mieux protéger la partie le plus précieuse dans la culture et l’art tibétain, il préserve et diffuse l’héritage culturel du Roi Gesar au niveau national et international. L’aspiration de cette association, est comme une lampe tibétaine : elle porte la responsabilité de passer le flambeau à la jeune génération.

Ici, l’élève le plus jeune a sept ans, et le plus grand a dix-sept ans. Même s'ils n'ont pas le même âge, ils ont dans leur cœur la même affection et respect pour Rinpoché.
Un jour, j’ai demandé aux élèves ce qu’ils aiment manger le plus. Tous les élèves, du premier au dernier, ont répondu : “Le chocolat que Rinpoché a donné !”
S'ils n'avaient pas rencontré Rinpoché, les enfants n'auraient pas vu leur vie changer. La rencontre avec Rinpoché devient finalement un tournant important dans leur vie. Cette belle rencontre a dorénavant une signification suprême.
Cela me rappelle une phrase dans le film “Forrest Gump” : “La vie est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber.”

Dans cette vie, la meilleure chose, c’est de pouvoir rester au Monastère Achen, à côté de vous, et recevoir le soleil de votre bienfaisance.

Les élèves, pour exprimer qu'ils apprécient les actions de bienfaisance du centre et l’éducation dont ils bénéficient, donnent un spectacle comme offrande de Dharma pendant la Troisième Assemblée du Dharma du Monastère Achen.

Le tsamba, petit-déjeuner traditionnel au Tibet, à base de farine d'orge

Le déjeuner est composé de légumes, de riz, et de brioches à la vapeur. Le plat apporte les nutriments et l’énergie aux élèves pour la journée.

Avant, il gardait des yaks dans la prairie. Maintenant, il est absorbé dans ses lectures.

Seulement quand nous avons le bonheur et la joie dans notre cœur, nous pouvons avoir un beau sourire sur le visage.

Sur le plateau, le climat est très froid et nous devons porter des manteaux épais dès le mois d’octobre. Les enfants qui grandissent au Tibet ont la capacité de vivre avec ces conditions très difficiles. Le plus important est qu'ils ont la capacité de s’adapter aux changements dans leur vie, et le courage de prendre la responsabilité de leur vie future.

Les élèves travaillent avec application et concentration. Pour eux, chaque feuille du cahier, et chaque ligne dans la feuille sont précieux et chargés de sens : la feuille est pleine et remplie par leurs écritures.

Aide pour les enfants ayant des difficultés de scolarisation, cours dispensés en trois langues (tibétain, chinois et anglais), respect des traditions du bouddhisme tibétain, échanges entre les cultures tibétaine et chinoise, fondation du Centre de Recherche des Cultures Tibétaine et Chinoise du Roi Gesar … Tous ces projets ont une signification importante dans un environnement international. Les élèves portent ainsi cette grande et remarquable responsabilité dans notre ère.

Grâce aux oiseaux qui volent, le ciel devient plus vaste ;
Grâce aux fleurs qui s’épanouissent, la terre respire des parfums
Les enfants ont droit d’avoir amour et soin
Ils sont comme les pousses de Tathāgata
Qui ont besoin de la terre, de la pluie, et du soleil.
Donnons-nous un coup de main,
Laissons grandir l'amour de son prochain
Gardons un esprit de compassion,
Plantons les graines d’espoir et faisons grandir la pousse de Tathāgata,
Arrosons la avec soin, et les bienfaits seront sans limites